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L’origine de la crise du vin en Australie
La surproduction viticole en Australie remonte aux années 1990, lorsque des incitations fiscales ont entraîné une frénésie de plantations de vignes. Cependant, les responsables professionnels n’ont pas abordé le problème à ce moment-là. Les nouvelles plantations ont dépassé la demande à l’exportation et les organes représentatifs n’ont pas pris de mesures pour freiner cette tendance. Certains cyniques soutiennent que les grands producteurs de vin, influents au sein des instances professionnelles, ont profité de la surproduction pour faire baisser les prix des raisins. Cette inaction professionnelle a contribué à la crise actuelle.
Une réaction tardive et peu proactive de la filière vitivinicole
Contrairement à d’autres filières, la filière vitivinicole a réagi de manière « glaciale » face à ses problèmes en Australie. Cette réaction tardive peut s’expliquer en partie par le fait que la surproduction a profité aux producteurs de vin en faisant chuter les prix des raisins. Il est difficile de dire si cette tendance est spécifique à l’Australie ou si elle se retrouve dans d’autres pays. Il est important de noter que la filière vitivinicole est en réalité composée de deux secteurs distincts, ceux des vins premiums et ceux des vins d’entrée/milieu de gamme, qui se comportent comme une seule entité. Cette situation complexifie la gestion de l’offre et de la demande.
Des secteurs d’exemple pour surmonter la crise
En Australie, d’autres secteurs tels que l’industrie laitière, forestière, piscicole et celle des agrumes offrent des exemples de réussite face à une crise. Ces secteurs ont réussi à redresser leur situation grâce à des efforts collectifs et à des sacrifices importants. La filière vitivinicole pourrait s’inspirer de ces exemples pour surmonter la crise actuelle.
La valorisation des vins d’entrée/milieu de gamme
Bien que la tendance mondiale se dirige vers une premiumisation des vins, il est important de considérer les vins d’entrée/milieu de gamme sur un pied d’égalité. En Australie, ces vins représentent la majorité de la production et des exportations. Ils répondent à une demande réelle et sont abordables pour la majorité des consommateurs. Les vignerons qui produisent ces vins doivent être respectés et considérés à leur juste valeur. Les vins d’entrée/milieu de gamme sont essentiels pour l’industrie vitivinicole et jouent un rôle moteur dans son fonctionnement.
Problèmes inhérents aux deux systèmes
La surproduction de raisins et de vins peut être vue comme un problème complexe et multifactoriel. En Australie, l’absence d’un registre viticole national et de données fiables sur le nombre d’hectares plantés ou sur la localisation des cépages rend la gestion de l’offre et de la demande difficile. Sans ces informations, il est difficile de prendre des mesures appropriées pour réguler la production de raisins et de vins.
La sortie de crise en Australie
Pour sortir de la crise, il est nécessaire de réduire la superficie du vignoble australien, qui dépasse actuellement de 30% la demande du marché. Des mesures d’arrachage de vignes seront nécessaires, en particulier dans les régions produisant des vins premiums. Cependant, si aucune mesure n’est prise, il faudra du temps pour rétablir un équilibre entre l’offre et la demande. Des aides de l’État seront nécessaires pour soutenir les viticulteurs qui quitteront volontairement le secteur.
Les leçons à tirer de cette crise
La complaisance et l’indifférence sont les deux mots clés pour décrire les leçons à tirer de cette crise. Trop souvent, les acteurs de l’industrie vitivinicole se satisfont de leur situation actuelle et ne sont pas assez vigilants quant à l’évolution du marché. L’indifférence entraîne un manque d’implication des acteurs les plus brillants et performants, ce qui peut conduire à des politiques et des stratégies insuffisantes pour faire face aux défis de l’industrie. Il est donc crucial d’être attentif et proactif pour éviter de futurs problèmes.
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